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« Aimer la littérature, c’est s’intéresser aux mots qui sont les petits moteurs de la vie. »

The last ship

La dernière date de l’année méritait bien une “news”. D’autres auraient sans doute préféré se voir offrir un calendrier personnalisé du type “Les Dieux du Stade”. Désolés les filles, mais la concurrence eut été terriblement déloyable envers nos amis rugbymen du Stade Français, un peu légers physiquement comparés à nous, avouons-le. Question d’alimentation. Tous les hommes ne peuvent se vanter de porter si bien le string… surtout en hiver.
C’est donc la fesse fraîche que nous enfilâmes en un temps record notre tenue de compétition dont le pantalon fut par sécurité laissé déboutonné en prévision du repas intégral qui allait nous être servi. Comme dit le vieil adage, “Ventre affamé n’a pas d’oreille”. Et notre ouïe allait être plus perçante que jamais. Encore une fois l’ami Philou, passé maître dans l’art du toca-manetes, parvint en un simple sourire à négocier une assiette de fromages non prévue initialement dans le menu des artistes. Ainsi qu’une bouteille de rouge boisé supplémentaire, deux magnums de champagne, une bouteille de Get, quelques verres d’eau pétillante naturelle et enfin sept cafés gourmands arrosés. Histoire de vérifier in situ si le Destop Entretien Canalisations se révélait aussi efficace que le vantait la réclame. Pas vraiment pour être honnête. Sauf peut-être si on tire la chasse à mi-parcours. Procédé plus connu dans le jargon du Système sous le terme “envoi en demi-chronopost”. Souvent utilisé dans les campings. Redoutable sur les installations turques. A ne pas confondre avec le “contre-flip”, technique déjà longuement évoquée dans un précédent chapitre et sur laquelle nous ne reviendrons pas. Bref.
Repus, nous risquions de nous trémousser comme des statues. Corrolaire de l’adage. Pour notre ingénieur des machines, qui tel un Jabba the Hutt au top de sa forme ne bouge que très rarement de son fauteuil de ministre, ce n’était pas vraiment alarmant. Pour les autres membres de l’équipage en revanche, cela risquait d’être beaucoup plus problématique. C’est alors que le cerveau de l’Amiral Philou entra en ébullition. En moins de cinq centièmes de seconde (encore plus rapide qu’X-Or pour enfiler son scaphandre de combat quand il doit aller marraver du C-Rex dans la dimension parallèle… pour finalement se rechanger juste après – jean blanc moulant, santiags et cuir marron – et aller faire l’asdé dans son 4x4 Santana) le fin stratège mit à profit toute sa science et sa longue expérience pour opérer un changement de programme de dernière minute. Et de s’exclamer : “Les gars, j’ai finalement décidé de commencer le set par ”Une autre histoire”. On pose. Le temps de digérer les mignardises. Et après ça, on envoie la purée… Tous à vos postes !”.
Quelques pas de Zavatta et harmonies vocales plus tard, le vaisseau Sans Interdit avait atteint sa vitesse de croisière. Pour le plus grand plaisir des passagers. En attente de la prochaine escale… Bonnes fêtes et meilleurs vœux à tous !

SOVTEK Tube 12 AX7

Une fois n’est pas coutume, la news qui suit a été rédigée suite à une demande éclair du Président, dans le cadre du nouveau pacte de solidarité qui lie les deux fraïs de coq… enfin, je t’expliquerai Popeye.
En ce jour de fête nationale, la tête du 2 corps Marshall décida de faire des siennes. En effet, la procédure de désactivation du stand-by entraîna un grillage instantané de l’étage de pré-amplification. Diagnostic express établi par l’ami Francky qui loin de son atelier, semblait un peu désorienté, n’ayant pour seul outil qu’un palillo et un tire-bouchon de gaucher dont le filetage monté à l’envers permet de pouvoir visser et dévisser en contre-flip… enfin, je t’expliquerai Popeye.
L’affaire était grave. Pour vous donner un ordre d’idée, sachez qu’un baffle Marshall sans sa tête d’amplification, c’est un peu comme Goldorak sans sa soucoupe qui veut rentrer à la base pour raillave. Ca ne fonctionne pas ! A ce sujet, j’ouvre une petite parenthèse que je referme juste après.
(Savez-vous pourquoi Actarus fait 2 tours complets sur lui-même pendant la procédure d’arrimage ? Tout simplement parce que s’il ne faisait qu’un tour et demi, il se retrouverait assis à l’envers dans le cockpit de la soucoupe. Difficile de piloter dans ces conditions. Déjà qu’il n’y a pas la direction assistée sur le modèle de 1982. En revanche, elle est de série sur le modèle de 1985. Tout comme le RDS. Et l’accélérateur a remplacé la pédale de frein… Et splash le Golgoth 1104 ! Enfin, je t’expliquerai Popeye).
La cellule de crise Zouaves66 se réunit aussitôt pour centraliser les différentes informations et établir une stratégie de gestion de la catastrophe. Un aller-retour aux studios Can Joan semblait être la meilleure solution. Joz démarra la CCTA (Clio Cibi avec Téléphone d’Astreinte).
Quelques 50 minutes plus tard, le Commando était de retour. Juste à l’heure pour déguster la fideua préparée par les Anciens. Sous le soleil catalan. Eclatant…

Droit Obut

Comme pour marquer l’arrivée imminente du printemps, toute l’équipe du Système sans Interdit, célèbre boys band cosmopolite 100 % catalan, programma une petite escapade extra-muros. Histoire de voir à quoi ressemble la périphérie du Centre del Món.
Les gens mangent-ils de la boutifarre de chez Colomer ? Conspuent-ils de toute leur force le buteur de l’équipe adversaire qui s’apprête à taper une pénalité ? Honnissent-ils ces putains de touristes désorientés de la merde qui cherchent leur itinéraire l’été sur les routes du littoral ? Sont-ils des adeptes ou bien des fervents opposants aux haricots blancs dans l’ouillade de pagès ? Tirent-ils à la raspaille ou bien plein fer comme Momo Janin ? Les quadras sont-ils plutôt branchés Al Corley ou Rick Astley ? Savent-ils que le Compte de Dracula était adulé par le peuple des Carpates ? Penchent-ils majoritairement pour une probabilité de 1/2 ou bien de 2/3 dans le problème de Monty Hall ? Les vieux pissent-ils en contre-flip(1) comme chez nous ? Il fallait tirer tout ça au clair. Et pour tenter de répondre à ces questions toutes aussi existentielles les unes que les autres, tel un Christophe Colomb (célèbre catalan lui aussi) décidant de prendre la route du Nouveau Monde, nos chers petits Zouaves firent cap vers l’est. Direction la cité phocéenne… Massilia… capitale de la Culture 2013 !
La tâche s’annonçait néanmoins ardue. D’autant plus que Philou avait eu la lumineuse idée d’acheter des maillots du PSG pour soit disant prendre un cliché choc devant le vieux port. Il nous avait annoncé la nouvelle quelques minutes seulement avant le départ en insistant sur le fait que « le comique est tragique ». Même que c’est Ionesco qui l’avait dit. Et nous, en bons moutons de Panisse, on avait marché. Hélas, nous n’eûmes pas l’occasion de jouer les reporters de l’extrême. « Timing trop serré les gars ! » nous rappela comme souvent Cala l’ange gardien tandis que Belzébuth-Galéra tentait de nous convaincre du contraire en nous faisant miroiter un apéritif anisé en terrasse, généreusement offert par les établissements Agostini. Pas de détour par la canebière…
Nous arrivâmes sur the landing zone avec trois heures d’avance. Le temps d’installer le light, refaire les soudures des embases cinq points du splitter, repasser derrière Joz pour câbler le d&b correctement, fixer du velcros sous le tout nouveau système HF especial « Alors, on part à la chasse ? » et enfiler les strings… nous voilà fin prêts à déguster une… bouillabaisse. Sorte d’ouillade locale à base de poisson. Point de boutifarre de chez Colomer donc… La première interrogation était levée !

(1) La technique complexe du pouce en « contre flip » a été étudiée et minutieusement détaillée par F. Marcos dans un ouvrage en deux tomes parus aux éditions Lefebvre Sarrut. Tome 1 : « Le pouce en contre-flip sur mon Opinel : l’art de découper mounas, truffes, fromages à pâte dure et champignons ». Tome 2 : « Le pouce en contre-flip sous ma pistole : je pisse, je biffle et je flappe en toute sécurité ».

Entonces

Sujet : rédigez un texte d’une vingtaine de lignes dans lequel vous raconterez votre journée de samedi. Vous utiliserez à cette occasion l’adverbe « entonces » étudié en classe.

Samedi à Baho, il faisait pas chaud. Entonces, on a mis les anoraks.
Bastià est arrivé en retard car il était au tournoi de foot à Elne. Entonces, il a perdu 2 points matos. Mais il les récupérera cet été.
Du coup, c’est Parasco qui s’est chargé de récupérer le camion. Entonces, il a eu une rallonge de 20 € sur sa paye. Il a décidé de les mettre de côté en vue d’acheter une nouvelle voiture. En effet, sa Clio a 304000 km au compteur. Entonces, elle ne va pas tarder à lâcher.
Cala a réussi du premier coup à faire passer le câble multipaire par-dessus les poutres de la salle Evora. Entonces, il a été surnommé « le roi du lasso » et on lui a offert un disque de country.
Francky avait amené sa nouvelle Gopro Hero 3 avec son kit de fixation. Malheureusement, il a pas bien compris comment l’attacher. Entonces, tout a été filmé de travers. Par chance, quelques rushes tournés dans les loges restent exploitables. Comme par exemple la séquence où Joz fait pipi.
En parlant de Joz, il était censé passer de la musique rétro entre le fromage et le dessert. Mais il écoute jamais rien et en fait toujours qu’à sa tête. Entonces, il a mis du zouk.
Galéra nous a avoué que seuls les batteurs allemands jouaient du tango. Entonces, il a jamais joué de tango. C’est normal car il est espagnol.
Philou a présenté Parasco en disant qu’il était mi-homme, mi-bouddha, mi-babau. Il s’est trompé car un demi, plus un demi, plus un demi, ça fait un homme et demi. Et Parasco n’est pas la Merluche. Il aurait fallu utiliser des tiers. Entonces, Philou doit réviser ses fractions.
Voilà ma journée de samedi. J’ai bien respecté les consignes. Entonces, j’espère que j’aurai une bonne note.

20 mètres auto-reverse

« Mais c’est quoi ce que vous foutez à traverser comme ça la scène en travers ? C’est quoi ce délire ? » interrogea, intriguée, la jeune demoiselle. Tenter d’expliciter sur le champ en quelques mots le véritable exploit sportif que nous venions d’accomplir quelques instants auparavant eut été peine perdue. D’autant plus que la camarade avait certainement dû s’envoyer quelques verres de trop dans le coco (« camarade »… « coco ».. tagada, pouet, pouet !).
Voici donc quelques explications, nécessaires semble-t-il, concernant le… 20 mètres auto-reverse !!
Comme vous le savez sans doute le 20 mètres auto-reverse, à l’instar du rugby à 7, sera discipline olympique à Rio en 2016. Ce sport à haute exigence technique consiste à effectuer un aller-retour sur la largeur d’une scène de 10 mètres de large le plus rapidement possible tout en respectant un écart d’un mètre maximum entre chaque foulée. C’est ce qu’on appelle plus communément l’allure « auto-reverse » ou encore allure « Ducon ». Disputée généralement en une seule manche (voir cas particuliers), celui des deux coureurs qui parvient à rejoindre le premier son point de départ, appelé la « base », est déclaré vainqueur. Il remporte alors 6 blancs d’oeufs et 6 huîtres. Cette récompense porte le nom de « menu du grand North ».
Cas particuliers :
– Le « calbot » : si pendant la course (à l’aller comme au retour), l’un des deux coureurs parvient à tirer un calbot dans la nuque de Philou, il marque un point. S’il finit second de la course, une deuxième manche est alors nécessaire pour départager les deux participants. En revanche, le « tireur de calbot » qui termine premier remporte bien entendu l’épreuve.
– Le « home-run » : si pendant la course (à l’aller comme au retour), l’un des deux coureurs parvient à arracher la perruque de Philou, il est déclaré vainqueur quelque que soit son classement final.
Ce sport compte actuellement 2 licenciés. Francky et Bastià sponsorisés respectivement par Slazenger et Trévois.
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez visionner la vidéo « caméra embarquée » de la finale du 20 mètres auto-reverse qui s’est déroulée au Palais des Expositions de Perpignan le 24 octobre 2013. Francky a été sacré Champion du monde pour la troisième année consécutive avec un chrono époustouflant de 6,14 secondes (nouveau record du monde !). 

Vidéo du 20 mètres auto-reverse

La biffle

C’est à 10h précises que nous avions décidé de nous rejoindre en ce samedi classé rouge par Bison Futé. Le point de ralliement avait été fixé au péage Nord. Pour des raisons essentiellement sentimentales voire superstitieuses. Car au Nord… c’était les Corons ! Et tandis que nous quittions notre cher et tendre pays catalan, nous nous mîmes à fredonner comme d’un seul homme le tube du très regretté Pierre Bachelet. Comme pour nous préparer psychologiquement à une issue possible de la fin de soirée qui nous attendait à quelques 305 km de là. Issue que nous redoutions… presque autant qu’une partie de Kikiyou !
À la surprise générale, le trafic plutôt fluide nous permit d’arriver en avance sur zone, au Château de Saint Loup. Après avoir minutieusement installé le matériel à l’intérieur de la salle de mariage – ce qui paraît logique – nous prîmes le temps de piquer une tête dans la somptueuse piscine du domaine suivie d’un concours d’abdos et d’un petit somme réparateur. Dur, dur… la vie d’artiste !
Philou réveilla ses troupes à 19h30. Les invités étaient arrivés et nous devions sonoriser l’apéritif. Ambiance Air, Cassius, Phoenix et autre St. Germain. Bref, tout ce que Parasco adore. Le temps de faire une superbe photo quelque peu gâchée hélas par les oreilles de Matthieu Lièvremont (aïe, je sens que je vais la regretter celle-là !), nous voilà dans la grand salle. Grosse chaleur… grosse résonance… Cala mit alors à profit toute l’expérience qu’il avait pu acquérir durant ses nombreuses années de sonorisation. Et à l’instant même où l’arbitre biffla la mi-temps, il nous proposa de jouer à l’extérieur de la salle où une petite fraîcheur aquitaine ne tarda pas à pointer le bout de son nez. Tout comme l’ensemble des convives qui terminaient alors leur fromage. Le vieux grizzli des cavernes avait encore une fois vu juste. C’est dehors qu’allait se tenir le dance floor !
La fête ne se termina ni par les Corons, ni par un Kikiyou. C’est une partie de belote comptoir qui clôtura la soirée. Initiée par l’ami Matthieu. Celui avec les drôles d’oreilles. Qui avait apporté pour l’occasion son plus beau jeu de 32 Ducale claquantes. Partie perdue = bière bue. Bastià s’inclina sur un cinglant 4-0 qui le ramena à la triste réalité : si tu sais pas bluffer… va plier les câbles. Ça, il savait faire…

Ollada !

Le débat fut lancé la semaine précédent l’événement. Quelques jours seulement avant l’annonce faite à grand coups de « Allô ! Allô ! » par notre petit Fifi Oui-Oui à la tronche de frangipane. « Y a-t-il des haricots blancs dans l’ollada » ? That’s the question ! L’Eclipse aurait sans doute déshérité son propre fils sur le champ s’il avait appris que c’était ce dernier en personne qui avait osé infirmer cet axiome culinaire ancestral. Il aurait pu par ailleurs philosopher des heures durant sur la spécificité de ce qui constitue une véritaple ollada et la différencie d’un vulgaire pot-au-feu ou autre garbure de Bagnères de Bigorre. Mais Philou mit tout le monde d’accord grâce à un printscreen éclair de son iPhone posté sur Facebook. Comment avait-il donc réussi cette prouesse technique ? Lui, le réactionnaire anti-nouvelles technologies, l’habitué de l’agenda « à l’ancienne » dans lequel se débattent inlassablement programmes de concert manuscrits, devis, factures de Peugeot Millas, emballages de carambar, coupons de réduction de « Petrole Hahn » (2 achetés – 1 gratuit), carte de visite de la Route de Tanger, anti-sèche des déclinaisons latines, ordonnances d’Hydragel … ? Nul Zouave n’en revint pour le coup ! Sidérant le nabot !
La potée fut donc servie dans les règles de lard. Seb Lopez avait était volontairement éloigné du chaudron durant toute l’après-midi. De peur de retrouver des boulons à la place des mongetes ou autres durites en guise de botifarres. Les 300 invités assis à table se régalèrent. Parasco en prit même trois « platas » remplis à ras bord, bien qu’averti des dangers du « manger trop gras » et des crêpes au sucre qui l’attendaient pour le dessert. Certains privilégiés, Muriel en tête, purent même profiter d’un pot de Nutella surprise dont l’espérance de vie après ouverture fut ce soir-là réduite… à néant !
Derrière les paravents se trouvait la scène. Installée pour deux heures de concert à fond les gamelles. Histoire de digérer et de se préparer à danser un « Vem Dançar Kuduro » endiablé envoyé par DJ Joz, le roi des platines et accessoirement du colombo de poulet.
Quelques squats de Cala et moonwalks de Michael Jackson en personne plus tard, le clocher sonna 6 heures.
Le temps de charger le Boxer, de le rentrer au garage et de ressortir le camion benne, nous voilà partis aux « rabasses ». Quasi direct dans la foulée ! Juste le temps de prendre un Nespresso (avec capsule non usagée). Faudra bien faire griller cet été ! Et avec autre chose que des bûches de chêne…

Commis sert magret

Grosse… grosse ambiance hier soir chez Pascal du Roy Toquet. Pascal surnommé depuis « Pascal Royal » à l’unanimité par les saltimbanques du Système Sans Interdit. Tant l’accueil fut chaleureux… décontracté… professionnel. « À quoi ça tient finalement une soirée réussie ? » questionna Philou le chef de troupe tandis que Galéra terminait de charger la dernière caisse (la seule en réalité à son actif) à l’arrière du Boxer. Après 20 ans de bons et loyaux services, il ignorait encore une partie de la recette. Cette infime partie qui fait tout basculer. Celle qui rend la potion « magique ». Dieu sait pourtant qu’il y était tombé dedans quand il était petit, notre mini druide d’1m50, mais il s’interrogeait encore, l’éternel insatisfait. Le perfectionniste obsessionnel. Le passionné. Jamais rassasié. Alors voyons… reprenons le livre de Michel Oliver… page 51…
50 kg de connerie (ok… même un quintal s’il veut !)
20 cL de talent (ça, ça se discute…)
2 kilos de son (ok… bientôt 4 !)
une demi-livre d’années 80 (ça fait quoi ça ? les années 40 ?)
une pincée de perruques et de poivre du moulin (ok… atchh… choum !)
quelques grimaces (no problemo, hein Francky ? Espèce de débilum profondicum)
4 mL de répétition (0,5 mL, c’est bon ?)
tourné-retourné sur la planxa comme le thon de Marcel (comm’ un ‘teack ‘hilippe !)
servi à des gens qui ont le « ziuziu » (sinon… ils ont qu’à boire… ces cons !)
et si le traiteur est un « botch » alors nul doute que l’all-i-oli montera (mais attention, pas d’oeuf ! Sinon c’est de la mayonnaise !)
Après cette lecture solennelle, Philou lança un regard vers le ciel, histoire de saluer une dernière fois Larry Hagman, avant de s’exclamer : « la partie que tu maîtrises pas en fait, c’est les gens… et le traiteur ».
Il se trouve que ce soir-là, les 50 invités venus célébrer l’anniversaire du désormais quadragénaire Hervé étaient en forme olympique (moi j’ai dit que c’était parce qu’il y avait plein de profs dans l’assemblée mais tout le monde a rigolé… alors je dirai plus rien… fuck !). Quant aux serveurs et au maître des lieux… putain… la grande classe ! Tel un blues brother, Pascal tomba même la toque… enfila ses lunettes noires… et son harmonica… pour venir nous rejoindre sur scène. Home… sweet home… Chicago…

Parce que Collioure

« Laissez le charme agir ! » Telle était la devise, me semble-t-il, d’une vieille réclame qui vantait les vertus du parfum « Axe ». Comme dirait Phil, je ressors là un dossier « Cold Case ». J’en suis assez friand à vrai dire. Voire nostalgique.
Si mes souvenirs sont exacts, la scène se déroule sur une piste d’atterrissage. Type « Llabanera ». Dans ce cadre idyllique se tient le pilote de l’avion. Un superbe gigot ! Il laisse échapper par mégarde sa paire de lunettes. Une charmante hôtesse de l’air qui passe là par hasard se baisse pour les lui ramasser. Suspense ! Alors qu’elle se relève, elle perçoit les essences du parfum « for mâle » qui se dégagent de sous la chemise de notre commandant de bord et qui ne tardent pas à emplir littéralement ses nasaux. Scénario époustouflant ! Elle l’imagine alors torse nu dans la salle de bain, pectoraux magnifiquement dessinés (style Bastià), en train de se décocher une rasade d' »Axe » à vous trouer la couche d’ozone. Retour sur le bitume. Leurs regards de feu se croisent. Il lui sourit laissant apparaître sa dentition ultra-bright et laisse tomber, volontairement cette fois-ci, la paire de Ray Ban. Et là ! Chose que je n’ai jamais comprise, cette courge se rebaisse à nouveau !
Bref… Tout ça pour en venir où ? Ah oui… la morale de l’histoire : « Laissez le charme agir ! » C’est ce que nous avons pensé en revoyant Collioure à l’occasion de la Saint-Vincent. La cité magique. The precious little catalan diamond. Qui nous boudait depuis plusieurs saisons. Qui jadis avait fait de nous des héros… au pied de l’olivier. Nous la retrouvions 4 ans plus tard. Et 300 mètres plus loin. Toujours envoûtés par sa grâce inaltérable.

Cala veut pas…

« En mai, fais ce qu’il te plaît ! », disait ce vieu chameau de Zaratoustra. La fine équipe du Système en prit note et choisit le bord de mer pour se produire dans une petite baraquette en cette fin de mois somme toute frisquounette(1). A peine arrivés sur les lieux, le cadre somptueux décoiffa littéralement fraï Francky(2). Lui qui s’impatientait de faire péter slaps et pops sur sa toute nouvelle Steelcaster Bass Rust O Matic façonnée par l’ami Trussart prit néanmoins le temps de se poser. Pour s’extasier devant Mère Nature. Et siroter par la même occasion un petit rosé pas dégueu de chez Dom Brial. Bastià et Joz n’étaient pas encore sur zone et cela commençait à l’inquiéter. Les deux lascars revinrent aux alentours de 18H30 avec deux groupes électrogènes sous le bras loués pour l’occasion. Cala avait en effet merdé grave dans l’organisation logistique sur ce coup-là mais ses deux comparses avaient su maîtriser la situation. Le grand dadet leur était à présent redevable et commençait à transpirer à grandes gouttes et à s’arracher la peau du cou à l’idée de devoir aller commander tout seul deux pressions bien fraîches au bar pour remercier comme il se doit ses acolytes. Ces derniers qui connaissaient bien l’animal décidèrent de lui infliger le gage humiliant et cruel qu’il redoutait tant. Joz culpabilisa malgré tout. « On n’y est pas allé un peu trop fort, Bastià ? ». Et le Baixanenc de lui objecter, d’un calme olympien : « Cala veut pas nous servir l’apéro. Mais crois-moi, l’apéro, il nous le servira ! ». Les minutes qui suivirent lui donnèrent raison.

(1) néologisme bastianenc obtenu par contraction des substantifs frisquette et foufounette.
(2) La superbe anacoluthe ne vous aura pas échappé
.

À chacun sa préparation

« Été chargé ! Apoulit amb el Get ! » s’exclama le vieil Indien de Peyrestortes. Celui que la troupe du Système Sans Interdit consultait chaque printemps pour ses prédictions n’était plus tout jeune et à vrai dire, il commençait à perdre un peu la boule. Imaginez un peu : il avait pronostiqué la victoire de Clermont en finale en 2009. Mais les Zouaves faisaient malgré tout perdurer la tradition et continuaient à lui rendre visite. Superstition sans doute. En attendant, il aurait certainement raison cette fois-ci. Et il allait falloir se préparer à aspoulser !

Vous bouvez Mangoulé ?

« La vie de mes grands morts ! Les moucs de sa yaye ! »… pensa Parasquo. Présenté habituellement au public comme « celui qui était pour vous aux lumières ce soir ! », surnommé plus confidentiellement « Mobil-light » par ses pairs, le choriste attitré du Système n’en crut pas ses yeux lorsqu’il pénétra dans la grande salle du Palais des Congrès. En ce mois de février un poil frisquet allait y être célébré comme il se doit le remarquable bilan 2009 de la Vitrine Médicale (prothèses, couches à caca et autres sondes à embouts multi-usages). Cette même salle qui, quelques jours auparavant, avait accueilli le Président de tous les Français lui tendait aujourd’hui les bras. Des frissons parcoururent sa panse conséquente et son crâne dégarni. Et à cet instant, tout comme il lui avait semblé avoir entrevu l’ombre d’Elvis quelques mois auparavant lors de son périple à Vegas, Parasquo eut l’intime conviction d’apercevoir cette fois-ci, au loin, la silhouette caractéristique du petit Nicolas se diriger vers les urinoirs collectifs. Madame Pipi resta muette à ce sujet, malgré les menaces de mort qu’il proféra à son égard. Mais revenons-en à notre salle… 560 personnes à table ! « Fat’de’noun ! » Le juron fût, dit-on, lâché. Et pour une telle occasion, il ne pouvait y avoir qu’un seul homme en notre bonne vieille terre catalane prêt à relever le défi… culinaire. Tel un Lucky Luke au top de sa forme, capable de fumer d’un seul coup de Smith & Wesson la famille Dalton au grand complet (Ma Dalton incluse), Franck Séguret, mèche rebelle en avant, palillo calé entre les dents, se tenait là. Droit comme un i. Digne comme un cygne. Fier comme Artagan. Et étrangement calme. Il se permit en outre de lâcher une youfe de satisfaction à l’entame des hostilités. Il en connaissait déjà l’issue. Il savait que la dernière assiette garnie serait déposée par Lili la Conquérante avant même que la première convive servie n’ait eu le temps, d’un simple coup de fourchette, de porter à sa bouche la préparation « espéciale » du Chef. Ce soir-là, veaux, vaches et cochons n’étaient pas à la fête dans nos campagnes. Il s’imaginaient déjà soigneusement disposés sur des assiettes chaudes, surmontés de sauce au beurre blanc, ciboulette et poivre vert, lichés d’un soupçon de vin blanc sec au parfum si caractéristique et si familier des membres du Système Sans Interdit. Tous étaient de fins gourmets à la table des musiciens. Mis-à-part Galéra peut-être, le batteur de renommée internationale, qui soupçonna, dans un moment d’égarement sans doute, que le trou normand aux châtaignes n’ait été volontairement mentholé par un agent de Maïté infiltré dans la brigade du Clos des Lys. « Pauvre paranoïaque… » pensa un Parasquo désabusé. « Il suinte le Get par la langue sans même s’en rendre compte ». C’est alors que les lumières s’éteignirent. Il remit ses réflexions à plus tard, s’essuya délicatement les lèvres, se releva et s’écria : « Place à la musique, messieurs ! »

Le Roi de la jungle

Joseph Kessel aurait sans doute lui aussi apprécié la performance… digne d’un lion. Apoulit ! Félin féroce ! Tel fût le sentiment unanime que partagèrent les musiciens lorsque l’ultime vibration sonore qui devait clôturer cette première répétition annuelle finit de s’estomper. Francky venait de sidérer l’audience. Par son talent tout d’abord. Par sa persévérance ensuite. Par sa maîtrise enfin. C’est qu’il avait dû en passer du temps le salopard, en cette semaine particulièrement frisquette de janvier, à décortiquer avec une précision chirurgicale la ligne de basse de « Magnolias forever ». Dans le moindre détail. À la ghost note près. Feue la bande cassette magnétique, tombée en désuétude après des années de bons et loyaux services auprès de Sir Walkman, et vraisemblablement future inconnue des générations à venir, pouvait s’estimer heureuse après tout. Jadis, Francky aurait fini par lui marraver le narvalo à force de rewind-play incessants. « L’amour de la quatre cordes ne se résigne pas. Il défie ». La corne sur ses doigts boudinés confirmait plus que jamais l’adage. L’acharnement du « Bernard Edwards from Saint-Assiscle » en incarnait l’emblématique exemple. Assaili de toute part, il finit par avouer : « Et ouais… les fraïs. Du note à note. Casque sur les oreilles jusqu’à 5 heures du mat’ « . Et des frissons. Abasourdi, Bastià n’en croyait pas ses yeux. Silencieux, il ne rangea pas comme à l’accoutumée dans son étui la Sting Ray dont il était encore à ce moment précis l’heureux propriétaire. « Il en fera meilleur usage que moi… » songea-t-il. C’était certain. Il venait d’en apporter la preuve incontestable. Alors… ni regrets… ni remords. Il décida de la lui céder. Pour une bouchée de pain… brioché pour l’occasion. Celui que venait d’apporter en guise de collation matinale la maîtresse de maison était encore fumant. Le doux parfum de la fleur d’oranger envahit bientôt la pièce. Et tout comme elle, 2010 commençait à sentir sacrément bon.

Aïe, aïe, aïe !

« Maudite grimpette ! », s’exclama Cala. Piêtre euphémisme pour traduire le juron, bien moins élégant, qui parcourut la plaine en cette heure avancée de la nuit. Ou devrais-je plutôt dire en cette heure matinale. Le soleil recommençait en effet à saluer notre hémisphère comme il le fait quotidiennement et les oiseaux à chanter paisiblement… jusqu’à ce que notre ingénieur des boutons ne leur cloue littéralement le bec par un râle involontaire, rauque et puissant qui exprima à cet instant précis l’affreuse douleur qui lui traversa la jambe. L’aube, dit-on, appartient à deux catégories de personnes : ceux qui se lèvent tôt… et les autres. Pour ces derniers, les réflexes s’en trouvent généralement ralentis et la lucidité amoindrie. Ce qui devait arriver arriva donc. « Le destin » diront les optimistes. « Gahlal ! » diront les autres. L’excellente mais non moins lourdissime grimpette dont nous fîmes l’acquisition une quizaine de jours précédant le drame, ce en vue de charger et décharger à la main notre calamion plus confortablement, venait de s’écraser de tout son poids sur le tibia péroné de notre Averell. Le rectilisme de l’os du plus grand des Dalton catalans se métamorphosa soudain, sous nos yeux ébahis, en un véritable champ de troufes. Pire encore. On aurait dit le circuit Super MotoCross de Paris-Bercy miniaturisé… à l’échelle « schtroumph ». Avec la couleur assortie de surcroît. Des bosses à faire rhigner jusqu’à la moëlle Azraël-le-Caillra qui fait cirette sur son 103 SP. Liquide coulède. Pot ninja. Et casque au coude. Le tragique épisode se termina aux urgences. Rien de cassé. Ouf ! Ce fut malgré tout un beau mariage.

Vigneron ou viticulteur ?

Nous avons célébré l’union de Mickaël et Aurore dans une ambiance de narvalo ! Des invités déchaînés jusqu’à l’aube. Du rarement vu dans ce genre de soirée. Parole de vieux zico. À croire qu’on les avait enfermés dans une pièce aveugle pendant 15 jours. Les hostilités furent lancées dès 21h00 par une haie d’honneur made in Phil, passé maître en la matière. On lui préféra d’ailleurs le jean plutôt que le futal en toile. Faut dire qu’il faisait frisquet derrière les barriques. S’en suivirent une fort agréable dégustation de nectars du terroir et d’ailleurs ainsi qu’un non moins délicieux repas concocté par le traiteur local, particulièrement compétent et sympathique. Comme quoi… Bref… Tout pour réussir une merveilleuse soirée. Hormis une bien piètre démonstration de l’ami Bastià en matière de projection vidéo, le but fut atteint. Nul ne lui en tint par chance rigueur. Sa tenue vestimentaire peu commune à base de zlobard et marcel Éminence affichés pour l’occasion faisant, semble-t-il, passer plus aisément la pilule. Après un lolaï titanesque suivi d’un savoureux moelleux au chocolat, nous entamâmes le concert… électrique. Sur le coup des 3 heures, les derniers irréductibles catalans entourèrent chacun des musiciens à tour de rôle quand vint le moment de leurs chorus respectifs. Rituel systémique qui devait s’achever par un surprenant mais non moins excellent solo-sampler de Cala qui conclut à grands coups de brams tarzaniens le second set du septet. Dans le dernier carré du tableau final, c’est l’ami Joz qui accompagna sûrement jusqu’à l’aube une foule certes plus réduite mais terriblement amicale et chaleureuse. « Il va sans doute pleuvoir ! ». N’empêche qu’on dirait quand même le Sud…

Cuisine maison

Ma Caille et toute sa bande ont animé la grande soirée de remise des Pifs d’or. Un travail de préparation titanesque. Digne des 12 travaux d’Hercule. Gadgets superflus. Tout était réglé au nanomètre. De Némée jusqu’à Cerbère. Cala avait pioché dans sa discothèque secrète quelques échantillons de sifflets en provenance de la rivière Kwaï. Et une larme de soupe aux choux. Bastià l’avait aidé comme il le pouvait en remontant quelques pelletées de poussière de la Horde Sauvage. Tous arrivèrent sur zone avec un bon quart d’heure d’avance. Pour que tout soit prêt à l’instant T (argument officiel). Pour ne pas rater une miette du repas qui allait leur être proposé (pour être honnête). Au fait Parasco, c’était vraiment délicieux ! Succulent même ! Un vrai régal ! L’heure H approchait. Joz était calé, collé à Cala. Ma Caille assura le filage comme il sait si bien le faire. Se sentant tout de même un peu esseulé sur scène, il dénicha une coanimatrice du tonnerre. De Brest originaire. Ces deux-là conquirent l’assemblée. Et donnèrent à cette cérémonie une émotion toute particulière…
Conclusion de B.M. : « Est apré quan sa cété fini cété coule pasquon a pu chimé aux bar. Hé ! Hé ! »

Frites !

Comme Phi-Phi-Oui-Oui avait pu l’annoncer dans sa voiturette, à grands coups de klaxon italien, tous sont venus à l’Embuscade en ce vendredi soir. Pour faire la fête. Une fois de plus. Tous ceux que l’on attendait. « Thierry Fifty One » était encore de la partie. Il vantait les mérites de sa boisson fétiche tandis que Jérôme soufflait ses trente bougies. La Fourcateam n’était pas très loin. À l’affût. Tenue hivernale de rigueur. C’est qu’elle soufflait la tramontanasse de sa race. Le temps de déguster quelques brochettes-frites pour se réchauffer et la soirée était lancée. Tout à l’énergie. « On récupèrera samedi », avait lancé ironiquement Francky. Lui qui devait embaucher à 8 heures pétantes le lendemain matin. Le show se termina à deux plombes. Exténués. B.M. fut porté en triomphe par ses supporters venus de la Sirène, un verre de Get à la main. On se refait pas. Encore merci à vous tous : Matthieu, David, Sonia… pour votre sens de l’amitié et de la convivialité. On remet ça quand vous voulez… Et vive les tongs !

Talking in your slip

D’une bière deux coups. On a fêté les 40 ans et le mariage de Dédé. Dédé de Camélas. Des invités du tonnerre. Venus de Metz ou bien du Var. Debouts sur la piste jusqu’à six heures du matin ! Bastià a fait cracher sa toute nouvelle Gibson SG pour l’occasion. Et étréné son zlobard Éminence. Francky s’est pris pour Metallica. Basse aux chevilles et secousses incessantes de la boîte crânienne. Cala a reçu une véritable ovation de la part du public. Pour la qualité du son. Et pendant qu’Éric assurait comme un narvalo aux platines à coups de Fake, Romantics ou autre Fox the Fox, Phil s’octroyait quelques pas de « danse Zavatta » tandis que Parasco jetait ses pelures de mandarines sur le toit de la clio de B.M.. Il devait sombrer d’une overdose d’agrumes quelques minutes plus tard dans les loges et s’affaler lamentablement sur le canapé comme le vulgaire et insignifiant étron qu’il a toujours été. Son réveil en fut d’autant plus douloureux. Cordes vocales en open-tuning de clé d’ut et un dérangement intestinal à faire vomir la grande Crado des Fraggle Rock. Nonobstant ces menus désagréments, c’est dans une formidable ambiance, mi Dragons Catalans mi jantes alu, que la soirée se termina. Avec le lever du soleil. En ces terres arides. Mais terriblement accueillantes. Dieu que les Aspres sont belles !

Tu l’as toi le bouton anti-reverb ?

Le Système est de sortie pour un anniversaire. Malgré sa console O2R96 haut de gamme, Cala parvient difficilement à compenser l’épouvantable acoustique de la salle. Il doit même à la demi-heure de jeu baisser le volume des retours qui bavent sur la façade. Du jamais vu ! Coup de gueule du Batteur Mentholé qui voit là disparaître ses derniers espoirs de repères dont il ne percevait déjà plus que la vague silhouette suite à une panne d’accu. La guigne ! Il parviendra néanmoins à tenir le tempo et maîtriser ses nerfs. Aidé par la San Miguel. Panne de Get. La poisse ! Après un dernier « Highway to Hell » certes un peu timide, les Zouaves s’en tireront finalement avec les honneurs. Et les compliments d’un public conscient du mauvais état de la pelouse.

Rocco Torero

Les membres du Système Sans Interdit ont tranquillement repris le chemin des studios « Can Joan ». Parasco avait mis le costard pour l’occasion. Francky avait apporté les pains au chocolat. Bastià s’était chargé du café… comme d’hab. Cala nettoyait ses mains pour enlever le cambouis du Calamion tandis que Phil se remettait péniblement d’une soirée V.I.P. passée avec Jennyfer, Christophe Maé et Benoît XVI. B.M. était frais comme un Get pilé de la Villa Duflot et Joz nous faisait faux bond, préférant mettre à contribution ses talents dans une partouze dominicale matinale… mémorable à ce qu’on dit.
Chacun devait apporter « The idea of the nouveau morceau ». Et il y eut, avouons-le quelques bonnes surprises comme Yves Montand (La bicyclette), William Sheller (Rock’n Roll Rocco) ou encore le générique de « Denver le dernier dinosaure » version Aerosmith… mais chuttt… n’en dévoilons pas davantage…